2.05.2012

Forum « Santé, Environnement et Terre » - Le Caire Oct. 2010

  OBJECTIFS
- Créer des canaux par lesquels la voix des populations, en particulier celles des plus marginalisées et des plus démunies, peuvent se faire entendre et influer sur la vie sociale, les politiques de santé et environnementales en relation avec leur conditions de vie et leur santé ;
- Consolider le dialogue entre les différents acteurs dans le même pays et entre les pays de la région ;
- Développer la coopération et la communication entre la société civile des différents pays de la région d’une part, et entre la société civile et les autres parties qui influent sur les politiques de santé et d’environnement d’autre part ;
- Contribuer à une identification collective des besoins nécessaires au renforcement des capacités ;
- Créer une plateforme de solidarité dans la région, en plus d’actions conjointes des acteurs de la société civile et des mouvements sociaux et particulièrement pour la protection de la santé et des droits économiques, sociaux et politiques des populations.

QUELQUES DONNEES
150 personnes venues de la région Maghreb-Machrek (Egypte, Maroc, Yémen, Liban, Palestine, Jordanie, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Soudan) mais aussi du monde entier (Brésil, France, Taïwan, Angleterre, Pays-Bas) ont participé, du 23 au 25 Octobre, au Forum « Santé, Terre, Environnement », à l’Université Ain Shems du Caire, Egypte.

Neoliberalismo y salud. El engaño del Banco Mundial y el FMI

Huelga de infermeras en Chile
Núria Homedes y Antonio Ugalde*
VIENTO SUR Número 109/Abril 2010

La llegada de Ronald Reagan a la Casa Blanca un año después de la elección de Margaret Thatcher ha marcado un hito en el desarrollo de los sistemas de salud de muchos países. Durante la década de 1980 los dos mandatarios impusieron las políticas neoliberales en las agencias y bancos multilaterales.

En el sector salud es interesante observar el cambio radical en las políticas promovidas por el Banco Mundial. Su primer documento sobre salud se adelanta a los principios establecidos en Alma Ata: participación comunitaria y control del estado. A partir de la era Reagan-Thatcher, el Banco promueve los principios neoliberales: (1) limita las funciones del Estado a regular y subvencionar los programas y servicios esenciales de salud para los indigentes, y (2) privatiza la prestación de los servicios de salud. La recesión económica de 1980 y años siguientes afectó seriamente a países de bajos y medianos ingresos que habían acumulado una deuda externa. El BM y el FMI exigieron a los países como condición para recibir préstamos y renegociar la deuda la reducción de los gastos sociales (salud y educación). Una forma de reducir los gastos de salud del gobierno central era transferir su implementación y financiamiento a las administraciones provinciales. Por ello, las agencias internacionales exigieron la descentralización de los servicios de salud, que también se considera un paso hacia la privatización. Los resultados de las reformas en Chile, Colombia y México nos permiten entender las razones por las cuales las agencias internacionales promovieron la descentralización y privatización.

Chile
En 1952 Chile organizó un sistema nacional de salud financiado por el gobierno en el cual todos los ciudadanos recibían servicios gratuitos. La dictadura de Pinochet (1974-1989) terminó con el sistema de salud único descentralizando los servicios primarios a nivel municipal y los de especialidad y hospitalarios a nivel regional. Los municipios con menos recursos económicos quedaron con menos infraestructura y personal de salud, y al tener menos capacidad de diagnóstico y tratamiento tenían que referir más pacientes a servicios de especialidad.

Crise humanitaire sans précèdent en Grèce

par Sonia Mitralia

Ce discours de Sonia Mitralia, membre du Comité grec contre la dette et du CADTM international, a été prononcé devant la Commission Sociale de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe qui s’est tenue le 24 janvier 2012 à Strasbourg sur le thème : « Les mesures d’austérité - un danger pour la démocratie et les droits sociaux".
Presque deux ans après le début du traitement de choc imposé par la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le Fonds monétaire international à la Grèce, son bilan est catastrophique, révoltant et inhumain.

Tout d’abord, même les inspirateurs de ces politiques admettent maintenant ouvertement non seulement leur échec patent, mais aussi que leurs recettes étaient dès le début totalement erronées, irréalistes, inefficaces et même contre-productives. En voici une illustration qui concerne non pas une question secondaire mais le cœur du problème, la dette publique grecque elle-même. Selon tous les responsables du désastre grec, si leurs politiques (d’austérité plus que draconienne) s’avéraient efficaces à 100%, ce qui est d’ailleurs totalement illusoire, la dette publique grecque serait ramenée en 2020 à 120% de PIB national, c’est-à-dire au taux qui était le sien … en 2009 quand tout ce jeu de massacre a commencé ! En somme, ce qu’ils nous disent maintenant cyniquement, c’est qu’ils ont détruit toute une société européenne… absolument pour rien !

2.03.2012

Tour du monde des victoires contre la privatisation de la Santé


Julien Terrié
Groupe de travail Santé Forum Social Thématique 2012

La crise du capitalisme, la crise écologique et alimentaire qui lui sont liées ainsi que le creusement des inégalités sociales ont aggravé la situation sanitaire des peuples à l’échelle mondiale, cette situation est source de troubles et maladies diverses qui font reculer les avancées connues jusqu’à présent, pour ne prendre qu’un seul exemple, l’espérance de vie aux Etats Unis (première puissance mondiale) est sur une tendance durable de baisse (de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008, Centers for Disease Control and Prevention - CDC), une autre étude publiée le 14 décembre 2010 affirme qu'en 1998, un homme de 20 ans pouvait espérer vivre encore 45 ans à l'abri d'une maladie grave (maladies cardiaques, cancer ou diabète). Ce nombre est tombé à 43,8 en 2006. Soit une baisse de 1,2 année... en 8 ans !

Le noeud de la crise sanitaire tient dans le fait que (concomitamment à la dégradation de la situation sanitaire et sociale) on observe dans la quasi-totalité des pays, l’attaque des systèmes de santé publics par une marchandisation croissante qui aggrave les inégalités Nord/Sud comme les inégalités sociales internes à chaque pays. Les couches de la population les plus pauvres et les femmes en sont les premières victimes. Ces réformes paraissent être programmées voire planifiées à l’échelle mondiale tant elles sont ressemblantes. Elles répondent parfaitement aux exigences des marchés financiers, des multinationales de santé et du médicament. On peut observer la simultanéité et l’accélération des attaques contre les droits de la population en matière de santé sous forme de privatisations et de destruction des protections sociales non marchandes.