6.26.2012

Santé : vers une résistance sans frontières

Source : L’humanité. 

S’organiser pour mieux lutter, tel est le but du Réseau européen pour le droit à la santé.
« Construire une résistance collective  » à l’échelon européen pour dénoncer la «  casse  » du service de santé public. Tel est l’objectif du Réseau européen pour le droit à la santé, qui a été officiellement lancé hier, de façon simultanée, dans ­plusieurs pays, dont la Belgique, la Pologne, la Grèce et la France. Fédérant une quarantaine d’organisations syndicales, associatives et ­politiques issues de onze pays, ce réseau a pour ­ambition d’informer et d’alerter. Comme le souligne Françoise Nay, vice-présidente de la ­Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, «  l’idée, c’est d’homogénéiser le combat contre le démantèlement du service public de santé et de mettre 
en place des actions communes  ».

Défendre le droit à la santé partout en Europe


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Le 5 juin dernier, des conférences de presse se sont tenues simultanément, dans plusieurs pays d’Europe. Elles ont popularisé les décisions de la troisième conférence européenne en défense de la santé et de la protection sociale qui s’est réunie les 12 et 13 mai derniers à Nanterre en vue de coordonner l’action contre la privatisation et le démantèlement du service public de santé en Europe.
Ces conférences de presse, dont l’une a eu lieu à Paris, ont annoncé la tenue d’une semaine d’action coordonnée à l’échelle de l’Europe du 1er au 8 octobre 2012.
Une initiative importante au moment où le droit à la santé est attaqué de front par les contre-réformes libérales, dans tous les pays.

Pays et organisations présentEs :
Allemagne.
Belgique : CNE /CSC, principal syndicat des employés du pays, Plateforme des mouvements sociaux.
État espagnol : MATS, CAS Madrid.
France  : Sud Santé-Sociaux, Solidaires, Coordination nationale des comités de défense, Union syndicale de la psychiatrie, LSNPUM, Marche mondiale des femmes, Cadac, Comité pour l’anulation de la dette du tiers monde (CADTM), Les Alternatifs, Fase, NPA, PCF.
Grèce : Femmes contre la dette et les mesures d’austérité, Fédération des unions des médecins hospitaliers de Grèce, Union des médecins de la gauche radicale, Syndicat du personnel d’éducation spécialisée.
Irlande : People Before Profit.
Italie : Union des syndicats de base.
Pologne  : OZZPIP (Syndicat des sages-femmes et infirmières, 77 000 adhérentes soit un tiers de la profession), syndicat « Août 80 », PPP (Parti polonais du travail).
Slovaquie : le coordinateur du comité de grève ; l’ONG « Égalité ».

Slotverklaring Conferentie van Nanterre - 12 en 13 mei

In de context van een kapitalistische crisis is de gezondheid van de bevolking in Europa er aanzienlijk op achteruit gegaan. Als gevolg van de huidige economische, ecologische en sociale crisis zijn de ongelijkheden binnen de bevolking sterk toegenomen.

Het afgelopen jaar zagen we dan ook de crisis binnen Europa in een versneld tempo toeslaan. Een tweede bankencrisis, bezuinigingsmaatregelen die zowel door Europese landen als de Europese Unie werden ingezet, leiden ons naar een algemene recessie en, in landen zoals Griekenland, naar een ware depressie.

6.13.2012

De retour du III° séminaire du Front brésilien contre la privatisation de la Santé

Par Julien Terrié


« On insiste sur le coût humain des révolutions. Quand prendra-t-on en compte celui des « non-révolutions », le prix silencieux et quotidien de la résignation et de la capitulation. »
Daniel Bensaïd

« En tant que lutteurs pour la Santé Publique nous sommes obligés de croire qu’aucun changement n’est impossible »
Maria Valéria Correia – coordonnatrice du Frente


300 personnes ont participé au séminaire.
Quelques réflexions au retour du Brésil où j’étais invité en tant que membre du « Réseau Européen pour le Droit à la Santé »[1] pour intervenir au III° séminaire du Frente Nacional contra a privatizaçao da saude (santé). Ce front unitaire fondé en 2010 coordonne les forums de santé créés dans plusieurs états brésiliens. C’est l’équivalent de notre coordination des comités de défense des hôpitaux avec le même type d’alliance : partis, syndicats, associations et le même fonctionnement sous forme de coordination. Les stratégies payantes en France, le sont aussi au Brésil…

Le séminaire se tenait du 7 au 10 juin à Maceió capitale de l’état d’Alagoas terre de Zumbi dos Palmares, le leader des esclaves rebelles réfugiés dans les Quilombos au XVII° siècle. L’Université Fédérale d’Alagoas qui accueillait l’événement était en grève dans le cadre de l’immense mouvement de grève national des universités en cours en ce moment au Brésil contre la mercantilisation de l’éducation et l’augmentation des salaires. Un cadre idéal qui a permis à plus de 300 personnes de participer aux assemblées plénières et groupes de travail, 15 Forums de santé sur les 17  existants au Brésil étaient représentés. Deux nouveaux forums de santé ont été créés depuis le II° séminaire. Le séminaire s’est déroulé dans une ambiance très dynamique et constructive avec une forte unité et volonté de mobilisations sur le thème de la santé entre les différents courants de la gauche non gouvernementale brésilienne.

Défendre le droit à la santé partout en Europe

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 153 (14/06/12)


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Le 5 juin dernier, des conférences de presse se sont tenues simultanément, dans plusieurs pays d’Europe. Elles ont popularisé les décisions de la troisième conférence européenne en défense de la santé et de la protection sociale qui s’est réunie les 12 et 13 mai derniers à Nanterre en vue de coordonner l’action contre la privatisation et le démantèlement du service public de santé en Europe.
Ces conférences de presse, dont l’une a eu lieu à Paris, ont annoncé la tenue d’une semaine d’action coordonnée à l’échelle de l’Europe du 1er au 8 octobre 2012.
Une initiative importante au moment où le droit à la santé est attaqué de front par les contre-réformes libérales, dans tous les pays.

Pays et organisations présentEs :
Allemagne.
Belgique : CNE /CSC, principal syndicat des employés du pays, Plateforme des mouvements sociaux.
État espagnol : MATS, CAS Madrid.
France  : Sud Santé-Sociaux, Solidaires, Coordination nationale des comités de défense, Union syndicale de la psychiatrie, LSNPUM, Marche mondiale des femmes, Cadac, Comité pour l’anulation de la dette du tiers monde (CADTM), Les Alternatifs, Fase, NPA, PCF.
Grèce : Femmes contre la dette et les mesures d’austérité, Fédération des unions des médecins hospitaliers de Grèce, Union des médecins de la gauche radicale, Syndicat du personnel d’éducation spécialisée.
Irlande : People Before Profit.
Italie : Union des syndicats de base.
Pologne  : OZZPIP (Syndicat des sages-femmes et infirmières, 77 000 adhérentes soit un tiers de la profession), syndicat « Août 80 », PPP (Parti polonais du travail).
Slovaquie : le coordinateur du comité de grève ; l’ONG « Égalité ».