4.09.2012

Synthesis Working group "Health, social protection" FST Porto Alegre 2012

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Act against the global health crisis
Working group "Health, social protection" FST Porto Alegre 2012



The crisis of capitalism, the ecological and food crisis which are linked and the growing social inequalities have aggravated the health situation of people worldwide, this situation leads to various disorders and diseases that reverse progress made up to now.To take just one example, life expectancy in the U.S. (leading world power) is a lasting trend of decrease (from 77.9 years to 77.8 years between 2007 and 2008) a study published December 14, 2010 states that in 1998, a 20 year old male could expect to live another 45 years away from a serious illness (heart disease, cancer or diabetes). This number fell to 43.8 in 2006. A decrease of 1.2 years ... in 8 years.


The crux of the health crisis lies in the fact that simultaneously with the degradation of the health and social situation there are in almost all countries attacks on public health systems by increasing merchandisation which is exacerbating North/South inequalities and social inequalities within each country. The poorest layers of the population and women are the first victims. These reforms appear to be programmed or planned worldwide as they are similar. They fully meet the demands of financial markets, health and pharmaceutical multinationals. One can observe the simultaneous acceleration and attacks against the rights of the population in terms of healthcare in the form of privatization and destruction of non-market social protections.

Synthèse travaux Groupe de travail « santé, protection sociale » du FST Porto Alegre 2012

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Agir contre la crise sanitaire mondiale
Groupe de travail « santé, protection sociale » du FST Porto Alegre 2012

La crise du capitalisme, la crise écologique et alimentaire qui lui sont liées ainsi que le creusement des inégalités sociales ont aggravé la situation sanitaire des peuples à l’échelle mondiale, cette situation est source de troubles et maladies diverses qui font reculer des avancées constatées jusqu’à présent, pour ne prendre qu’un seul exemple, l’espérance de vie aux Etats Unis (première puissance mondiale) est sur une tendance durable de baisse (de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008), une étude publiée le 14 décembre 2010 affirme qu'en 1998, un homme de 20 ans pouvait espérer vivre encore 45 ans à l'abri d'une maladie grave (maladies cardiaques, cancer ou diabète). Ce nombre est tombé à 43,8 en 2006. Soit une baisse de 1,2 année... en 8 ans.

Le noeud de la crise sanitaire tient dans le fait que concomitamment à la dégradation de la situation sanitaire et sociale, on observe dans la quasi-totalité des pays, l’attaque des systèmes de santé publics par une marchandisation croissante qui aggrave les inégalités Nord/Sud comme les inégalités sociales internes à chaque pays. Les couches de la population les plus pauvres et les femmes en sont les premières victimes. Ces réformes paraissent être programmées voire planifiées à l’échelle mondiale tant elles sont ressemblantes. Elles répondent parfaitement aux exigences des marchés financiers, des multinationales de santé et du médicament. On peut observer la simultanéité et l’accélération des attaques contre les droits de la population en matière de santé sous forme de privatisations et de destruction des protections sociales non-marchandes.

4.01.2012

Le système sanitaire français est malade !

RAPPORT SUR LES DROITS ECONOMIQUES, SOCIAUX ET SANITAIRES 2011 du Groupe de Travail « Droit à la santé » d’ONG françaises :
 
I/ Le budget santé des foyers s’est accru de 50 % au cours des sept dernières années selon l’organisation UFC Que Choisir. Les causes principales seraient liées à :
- L’augmentation des franchises, forfaits divers (ex: forfait hospitalier) et la diminution des taux de remboursement qui, selon la Cour des Comptes ont reporté 3,3 milliards d’euros sur les assurés entre 2004 et 2008.
- La multiplication et l’amplification des dépassements d’honoraires, non pris en charge par la Sécurité Sociale et peu couverts par les assurances complémentaires qui, selon la même source, se sont élevés à 6,5 milliards d’euros en 2008 - l’augmentation induite des tarifs des mutuelles de 44 % au cours de cette période alors que les remboursements ne progresseraient que de 27%.