7.19.2012

Vers une mobilisation européenne en défense de la santé publique

Source : inprecor

Par Jan Malewski

Si les Traités ne prévoient pas de compétences directes des institutions de l’Union européenne dans le domaine de la protection maladie, depuis une vingtaine d’années on observe dans tous les pays membres une remise en cause des droits et des acquis sociaux en la matière. Ces droits sont le résultat des rapports de forces sociaux à l’issue de la seconde guerre mondiale. Ainsi la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) stipule : « La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. » De ce fait la protection de la santé échappait largement aux rapports du marché.

6.26.2012

Santé : vers une résistance sans frontières

Source : L’humanité. 

S’organiser pour mieux lutter, tel est le but du Réseau européen pour le droit à la santé.
« Construire une résistance collective  » à l’échelon européen pour dénoncer la «  casse  » du service de santé public. Tel est l’objectif du Réseau européen pour le droit à la santé, qui a été officiellement lancé hier, de façon simultanée, dans ­plusieurs pays, dont la Belgique, la Pologne, la Grèce et la France. Fédérant une quarantaine d’organisations syndicales, associatives et ­politiques issues de onze pays, ce réseau a pour ­ambition d’informer et d’alerter. Comme le souligne Françoise Nay, vice-présidente de la ­Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, «  l’idée, c’est d’homogénéiser le combat contre le démantèlement du service public de santé et de mettre 
en place des actions communes  ».

Défendre le droit à la santé partout en Europe


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Le 5 juin dernier, des conférences de presse se sont tenues simultanément, dans plusieurs pays d’Europe. Elles ont popularisé les décisions de la troisième conférence européenne en défense de la santé et de la protection sociale qui s’est réunie les 12 et 13 mai derniers à Nanterre en vue de coordonner l’action contre la privatisation et le démantèlement du service public de santé en Europe.
Ces conférences de presse, dont l’une a eu lieu à Paris, ont annoncé la tenue d’une semaine d’action coordonnée à l’échelle de l’Europe du 1er au 8 octobre 2012.
Une initiative importante au moment où le droit à la santé est attaqué de front par les contre-réformes libérales, dans tous les pays.

Pays et organisations présentEs :
Allemagne.
Belgique : CNE /CSC, principal syndicat des employés du pays, Plateforme des mouvements sociaux.
État espagnol : MATS, CAS Madrid.
France  : Sud Santé-Sociaux, Solidaires, Coordination nationale des comités de défense, Union syndicale de la psychiatrie, LSNPUM, Marche mondiale des femmes, Cadac, Comité pour l’anulation de la dette du tiers monde (CADTM), Les Alternatifs, Fase, NPA, PCF.
Grèce : Femmes contre la dette et les mesures d’austérité, Fédération des unions des médecins hospitaliers de Grèce, Union des médecins de la gauche radicale, Syndicat du personnel d’éducation spécialisée.
Irlande : People Before Profit.
Italie : Union des syndicats de base.
Pologne  : OZZPIP (Syndicat des sages-femmes et infirmières, 77 000 adhérentes soit un tiers de la profession), syndicat « Août 80 », PPP (Parti polonais du travail).
Slovaquie : le coordinateur du comité de grève ; l’ONG « Égalité ».

Slotverklaring Conferentie van Nanterre - 12 en 13 mei

In de context van een kapitalistische crisis is de gezondheid van de bevolking in Europa er aanzienlijk op achteruit gegaan. Als gevolg van de huidige economische, ecologische en sociale crisis zijn de ongelijkheden binnen de bevolking sterk toegenomen.

Het afgelopen jaar zagen we dan ook de crisis binnen Europa in een versneld tempo toeslaan. Een tweede bankencrisis, bezuinigingsmaatregelen die zowel door Europese landen als de Europese Unie werden ingezet, leiden ons naar een algemene recessie en, in landen zoals Griekenland, naar een ware depressie.